Yup,
T’as déjà eu cette sensation de surcharge mentale, comme si t’avais dix conversations en même temps dans ta tête ? Des trucs à retenir, des idées à pas oublier, des trucs cools lus quelque part… et puis pouf, plus rien. T’as l’impression que ton cerveau fuit ou s’éteint. Bienvenue au club.
On n’est pas tous Sherlock Holmes
Sherlock, lui, voyait son esprit comme un grenier. Tu choisis ce que tu y mets. Moi, j’ai plutôt eu l’impression d’un squat mal rangé, avec des idées éphémères qui squattent sans payer le loyer. Longtemps, j’ai tout retenu. Parce que je n’arrivais pas à me relire. Écrire mal, c’était ma spécialité.
Mais voilà. Depuis mes Burnouts, ma mémoire a changé. Elle stocke surtout ce qui fait mal, ce qui blesse. Pas les bonnes idées, pas les connaissances utiles. Et ça, même avec la meilleure volonté du monde, ça finit par user. Moi, et ceux autour.
Alors j’ai lâché prise : j’ai commencé à prendre note des bonnes choses et ce que j’apprenais. Sérieusement. Systématiquement. En Markdown.
Markdown : le format brut qui libère
Markdown, c’est un format texte. Simple. Lisible partout. Léger. Sans distraction. T’écris ce que tu veux, comme tu veux, sans t’enfermer dans une usine à gaz.
J’ai tout testé : Notion, AnyType… Au début, c’était cool. Puis j’ai compris : mes notes n’étaient plus vraiment à moi. Elles étaient prises en otage par une interface. Impossible de les sortir proprement. Trop de dépendance. Trop de formats propriétaires. Et j’ai pas signé pour faire de l’archéologie numérique plus tard.
Alors j’ai tout rapatrié. Chez moi. Sur mon serveur. Dans mes fichiers Markdown. Là où je peux éditer avec ce que je veux. Pas de RGPD à gérer, pas de cloud obscur, pas d’angoisse. Mes données, ma structure, ma liberté.
Le second cerveau : pas une mode, une nécessité
Je suis tombé dans le concept de second cerveau. Tiago Forte. Eliott Meunier. Zettelkasten, PKM… Ça m’a parlé, même si j’ai pas tout capté dès le départ.
Mais j’ai compris une chose essentielle : ce que tu ne veux pas oublier, il faut le sortir de ta tête. Le capturer. Le structurer. Et surtout pouvoir le retrouver quand tu en as besoin. Ce n’est pas de l’organisation, c’est de la survie mentale.
J’apprends à voler (et à faire voler)
Aujourd’hui, je complète mes notes sur l’aviation. C’est pas juste une passion : ça touche au drone, à la réglementation, aux protocoles. Et pour celles et ceux qui me demandent depuis longtemps si je vais former à la licence drone… Probablement. Ça se construit. En ce moment même. Et ces notes, ces connaissances, je les pose, je l’organise, je le prépare.
Conclusion : prendre note, c’est se respecter
Si t’es en train de saturer. Si t’as l’impression que tu oublies tout sauf ce que t’aimerais effacer. Si t’as besoin de te poser, de construire quelque chose de solide dans ta tête : commence à prendre note. Sérieusement.
Pas pour faire joli. Pas pour faire comme les autres. Mais pour respirer.
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